Trahison [FINISH]

Carte d'identité

Nom : Campbell
Prénom : Trahison
Âge : 18 ans
Sexe : Féminin
Groupe : Criminel
Rang : Passionnée de robotique

Portrait Robot & Psychologie

Description Physique
Quoi ? Comment je me décrirai si j’étais en face d’un aveugle ? Et bien…

Je commencerai par dire que pour une fille de mon âge, j’ai une taille tout à fait normale, avoisinant les 1m60, je ne saurai dire le chiffre exact. Je suis plutôt fine, même si en général je ne mange que des trucs gras ou sucrés. Mon corps doit être très coopérant, non ?
Ensuite, passons à ma poitrine. Ben quoi, il fallait bien que je passe par là ! Non, je n’ai pas une énorme poitrine comme les filles nian-nian et naïves à souhait qu’on peut voir dans les livres. Au contraire, je balance entre le 90 et 95B, ce qui est relativement petit pour mon âge. Mais je ne m’en plein pas, c’est mieux que d’en avoir de tellement énormes que je ne saurai même plus à quoi ressemblent mes pieds.

Passons ensuite à mon visage. Celui-ci est de forme ovale, mais semble parfois un peu rond. J’ai un petit nez, je dirais, de fines lèvres rosées et de grands yeux. Ah, mes yeux. Ils n’ont pas une couleur banale, je dois l’admettre. Ils sont d’une couleur noisette tirant sur l’ambre normalement, sauf lorsque le soleil les frappe, ils prennent alors des reflets étranges qui donnent l’impression que j’ai les yeux rouges. N’allez pas croire que je suis un vampire ou quoi que ce soit de ce genre, hein, je suis tout ce qu’il y à de plus normale. Parfois, certaines personnes me croient plus jeune que ce que je ne suis à cause de mon visage rond et mes grands yeux. Ajoutez à ça mon teint de porcelaine et vous pouvez être sûrs que tout les pédophiles du coin en seront ravis.

Sans le vouloir, je suis très expressive. Pas besoin de lire dans mes pensées pour savoir ce que je ressens, il suffit de lire sur mon visage.

Vient le tour de mes cheveux. Je dois avouer que j’en suis assez fière, car j’ai du lutter contre la tentation de les couper des années durant pour qu’ils atteignent le milieu de mon dos. Oui, je sais, mes cheveux ont tendance à pousser lentement. Ceux-ci sont très lisses, et impossibles à friser. A la rigueur, on peu parvenir à les onduler ou boucler légèrement avec beaucoup de patience, mais pas plus. Je porte la frange droite, et mes cheveux sont d’une teinte châtains, noisette.

Je m’habille en général d’une manière très féminine: robes, jupes, dentelles et froufrous dans tout les sens, et parfois des shorts, mais rarement. Mais ma tenue favorite, celle que je porte le plus souvent, reste cet ensemble d’une chemise blanche à manches longues, accompagnée d’un nœud et d’une jupe courte plissée rouges, de collants montés aux genoux de la même couleur et de petites chaussures noires. J’ai flashé sur cet ensemble il y à longtemps, si bien que je l’ai acheté en plusieurs fois. C’est idiot, je sais, mais qui à dit que je ne faisait que des choses intelligentes ?

J’ai une manière assez étrange de me tenir. En effet, lorsque je me tiens debout, j’ai le dos creux systématiquement. Il m’est très difficile d’arrondir le dos ou de me tenir droite, sauf lorsque je suis assise ou coucher. Etrange non ? Certes, ce n’est pas très flagrant, mais c’est un des petits détails qui fait ce que je suis.

Je ne saute pas très haut ni très loin. Je n’ai aucune force dans les bras, je ne sais pas nager et je ne suis pas vraiment endurante. Je dirai que la seule capacité utile qu’à mon corps, c’est de courir vite. Comme je passe en général la grande partie de mes nuits à programmer Ace ou à espionner discrètement Logan (On sait jamais), je dors moins la nuit et plus le matin, du coup j’ai pris l’habitude d’être en retard pour les cours, et donc de courir sur le chemin. Au fil du temps, je me suis mise à courir de plus en plus vite, sans trop pouvoir courir non plus.

Voilà comment je me décrirai.

Description mentale
Je n’ai jamais eu un caractère très facile, je dois l’avouer.
Je n’aime pas tellement socialiser avec les gens, il vous sera donc dur de faire de moi une de vos amies. Je ne sais pas pourquoi, c’est comme ça. Peut être que j’ai peur d’avoir mal par la suite. Logan, c’est une exception, bien sur.
Certes, je m’entend bien avec certaines personnes, et je peux alors me montrer très gentille avec elles. J’aime leur rendre service comme je peux, ou les faire sourire ou même rire, même si en général je m’embrouille rapidement et finit par rater. Car pour le genre maladroite, je le suis à fond. Je pense souvent à voix haute sans le vouloir, ce qui finit souvent par m’attirer dans des situations étranges et embarrassantes pour certaines. Dans ces cas-là en général, je finis toujours par devenir rouge comme une tomate et partir me cacher quelque part.
Je ne suis pas du genre très bavarde avec les gens que je ne connais pas. Au contraire, je suis souvent perdue dans mes pensées, le regard dans le vague…Jusqu’à ce que je me rende compte qu’on me parle. Je suis plutôt du genre sérieuse, même si je ne dis pas non à une occasion de rire, surtout avec les gens que j’aime.

Je suis aussi ce que certaines personne appelle un petit génie de la robotique. Je suis plutôt douée en matière de programmation, et il est clair qu’Ace en à étonné plus d’un. Pourtant, savoir que je suis douée ne m’apporte aucune satisfaction ni aucun mérite. Je programme parce que j’aime ça, et non pas pour ce que les autres en penseront de moi. N’allez pas croire que je suis super intelligente non plus ! A vrai dire, j’ai des difficultés dans beaucoup de matières, comme la géographie, les sciences et le sport…
Ah, ce que je peux détester le sport. Se fatiguer et suer, c’est pas pour moi. Je préfère rester calmement dans un coin, à les regarder se dépenser plutôt que de me joindre à eux. De toute façon, je préfère toujours le calme. On est mieux au calme que dans un brouhaha incessant, pas vrai ?

Si je préfère le calme, c’est aussi parce que je suis une peureuse. J’ai beaucoup de phobies, comme celle de l’eau. Jamais vous ne me verrez nager…Etant donner que je ne sais pas nager. Tant que j’ai pied, ça peut aller, même si j’ai tendance à paniquer. J’ai aussi une peur panique des chiens. Dès que j’en vois un, je me cache derrière Logan ou bien je change de trottoir lorsqu’il n’est pas là. Ces bêtes me donnent aussi peur que si vous vous retrouveriez devant un fantôme. Je ne comprend définitivement pas les gens qui peuvent trouver les chiens mignons. Un chat, d’accord ! Mais un chien…Rien que d’en parler, j’ai des frissons.

S’il y à bien quelque chose que j’aime cependant, c’est la couleur rouge. Cette couleur qui attire l’œil et vous fascine, j’en suis fan depuis ma plus tendre enfance. D’ailleurs, je ne porte souvent que du rouge, et mes fleurs préférées sont les roses rouges. Je ne sais pas pourquoi j’aime cette couleur, c’est juste qu’elle me fascine. J’aime aussi la nourriture sucrée, dont j’ai besoin au moins une fois par jour si vous ne voulez pas me voir finir en pleurs. Oui, c’est déjà arrivé, une journée passé sans sucre où je suis rentrée en pleurant car j’étais en manque. Bizarrement, ça ne me rend même pas hyperactive.

Lorsque je ne suis pas d’humeur, je suis du genre à m’énerver facilement. Dans ces moments là, il ne vaut mieux pas trop me chercher si vous ne voulez pas vous recevoir un coussin en pleine face et, si j’en ai pas, un caillou. J’espère pour vous que vous avez de bons réflexes.

J’ai la drôle de manie de mordre le bout de mes doigts lorsque je suis nerveuse. Plus je suis nerveuse, plus je mords fort. Parfois, j’en saigne un peu, mais c’est plus fort que moi. Je sais que certaines personnes se rongent les ongles ou s’entortillent les cheveux, mais pas moi. Faire ça m’aide à me calmer. Et non, je ne suis pas une masochiste ! Je vous ai entendus !

Le matin, quand je me réveille, j’ai l’habitude de démarrer Ace en lui disant bonjour, puis je me prépare en sprint pour ne pas prendre trop de retard sur les cours, même si j’arrive tout le temps en retard. Lorsque je n’ai pas cours, je prend mon temps en commençant généralement par brancher Ace pour vérifier que tout marche bien, en buvant une tasse de café. Si je n’ai pas ma tasse de café le matin, je suis une vrai grognon toute la journée. Le café avec une tonne de sucre, évidemment.

Voilà qui je suis.

Ambitions & Souhaits
Mes ambitions ?
Hum, premièrement, j’aimerai travailler dans la robotique, et avoir un bon salaire, pour pouvoir permettre à Logan de voler de moins en moins souvent. Ca m’embête qu’il soit obligé de voler pour payer mes études et mes petits caprices, même si, si ça se trouve, il aime ça, alors je veux l’aider du mieux que je peux.

En suite, j’aimerai pouvoir faire d’Ace un androïde, avec un vrai corps d’humain. Je vois bien que ce corps de lapin en peluche le dérange pour marcher, cependant pour l’instant je n’ai pas les moyens de lui faire ou de lui acheter un vrai corps…

J’aimerai aussi trouver un moyen de remercier Logan pour tout ce qu’il à fait pour moi depuis qu’on se connait. Seulement, je ne sais pas quoi. Tout les jours, je me demande ce qui pourrait bien lui faire plaisir, mais je ne trouve pas. J’espère trouver un jour.

Préférences & Relations

Quelques précisions
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Loisirs : La robotique, surtout la programmation.
Objet fétiche : Logan ainsi que son robot, Ace.
Autre : Fait des études de robotiques payées par Logan.

Situation Relationnelle
Je ne suis pas du genre très populaire, comme fille. Je n’ai que très peu de connaissances et encore moins d’amis, mais ça ne me dérange pas tant que ça. Je sais cependant que beaucoup de gens me croient seule car je suis souvent avec Ace, ils doivent alors se dire que je n’ai que lui pour ami, et que c‘est bien triste pour une jeune fille de n‘avoir qu‘une peluche robotisée comme ami. C’est faux, totalement faux, mais je ne répliquerai pas, car je sais que je m’embrouillerai encore dans mes paroles et je ne me ferai que m’enfoncer. Au final, je n’ai pas une très bonne réputation. Mais je m’en fiche. Je n’ai pas besoin d’eux. J’ai Logan à mes côtés.

Logan, il est un peu comme mon grand-frère pour moi, je me sens bien quand il est là, et je l’admire pour ce qu’il fait, même si c’est peu recommandable. C’est vrai qu’il est un peu tout ce que j’ai au monde, avec Ace, maintenant. Je suis heureuse de l’avoir rencontrée et j’espère que nos chemins ne se sépareront pas de si tôt…

Quand à Ace, c’est un peu comme mon compagnon de voyage. Il est toujours là, quelque part près de moi, et m’aide à me divertir quand je m’ennuie. Il compte comme un trésor pour moi, et je me suis promise de tuer celui qui le cassera.

La RVJ ? La Blaue Hund ? La Rose d’argent ? J’en ai jamais entendu parler, qu’Est-ce que c’est ? Des restaurants ?

Biographie

Passé

Pour se mettre plus dans l'ambiance:

Il était une fois…Et pas deux…

Ma mère, Elina Campbell, avait rencontré mon père (dont je n’ai jamais su le nom) au lycée. Tout deux étaient très heureux ensemble, et encore plus lors de la naissance de mon grand-frère, Ace. Ils étaient une famille unie et comblée.
Deux ans plus tard, Elina re-tomba enceinte. Depuis cet instant, mon père se fit plus distant, plus froid. Enfin, une semaine avant ma naissance, il partit de la maison sans rien dire à personne. Ma mère, qui était une colérique, entra dans une rage sourde. Je suis née dans sa rage, et elle m’à donné le nom de sa souffrance: « Trahison ».

Même si elle se calma petit à petit, ma mère ne pouvait pas s’empêcher de parfois m’appeler « la cause », et même si j’étais petite, je savais bien qu’elle me considérait comme la cause de ses problèmes. Heureusement, Ace était là, avec son caractère joyeux et souriant. Il me faisait rire quand je voulais pleurer, et me prenait dans ses bras lorsque les larmes roulaient malgré tout. Lui et moi passions le clair de nos journées dans le jardin, à discuter, à jouer, à rire et s’amuser. Il était le soleil dans ma vie.
« Dis, Trahison, quelles sont tes fleurs préférées ? »
Un jour, il m’avait posée une question si anodine, que je ne me serait doutée qu’elle allait se transformer en une peine supplémentaire.
« …Les roses rouges, je crois. »
Il se mit à rire, de son rire si chaleureux qui me réchauffait le petit cœur coincé au fond de ma poitrine.
« J’avais oublié que tu adorai le rouge ! Eh bien, je suis un peu comme toi, mes fleurs préférées sont les roses bleues ! »
« Mais, Ace…Ca n’existe pas, les roses bleues… »
« Il n’y à qu’à peindre les roses en bleu ! »
J’aimais quand il disait des choses absurdes comme ça, car j’aimais y croire.

A l’école, c’était totalement différent.
Les enfants, qui s’étaient regroupé en un groupe, se méfiaient de moi car je m’appelle Trahison. Ils avaient trop peur de se faire trahir s’ils se liaient d’amitié à moi. Quand j’essayait de les dissuader, ils répondaient: « Mais il doit bien y avoir une raison, si tu t’appelle comme ça ! » Je n’osais pas leur répondre, et très vite je devint le mouton noir de l’école. Ca ne me dérangeait pas plus que ça, finalement. La solitude est une bonne amie, une amie si douce qui elle, ne risque pas de vous trahir. J’étais vite devenue le centre des moqueries, à rester seule dans mon coin, mais je n’y prêtais pas vraiment attention. Ace m’avait dit de ne pas les écouter. Alors je ne les écoutaient pas.

Un jour, Ace et moi avions décidé d’aller au parc. En chemin, il vit un chat noir et, sachant que j’adorai les chats, il le mit dans mes bras en souriant. Je le caressai, tout en suivant Ace qui débitait toujours plus de blagues à la minute. Soudain, je me pris le pied dans un caillou et trébucha, lâchant le chat qui s’enfuit alors. Ace m’aida à me relever et m’assura qu’il allait rattraper le chat. Il se mit à lui courir après, et le chat accéléra. Le chat traversa la route, et Ace le suivit.

Mais il n’avait pas vu le feu rouge sang.
Ni le camion qui fonçait sur lui.

Tout devint alors rouge, cette couleur que j’aimai tant et qui pourtant en cet instant me donnait envie de vomir. Le feu devint plus rouge qu’il ne l’était, ainsi que la route et l’avant du camion. Mais c’était Ace le plus rouge d’entre tous. Comme si un million de roses s’étaient épanouies sur lui. Il ne bougeait pas, un sourire anodin gravé sur son visage rouge. J’avais mal à la tête, et une douleur insoutenable me prenait le cœur. Je n’osais plus, non, je ne pouvais plus bouger. Les gens se rassemblèrent rapidement autour de lui, et je ne vis bientôt plus rien qu’une masse sombre et grouillante de gens répugnants autour de mon grand-frère, mon grand-frère adoré.

Plus tard, Ace fut conduit à l’hôpital. Il était dans un sale état, et même les médecins ne savaient pas s’il allait s’en sortir, même s’ils promettaient de faire de leur mieux. Mais pour moi, leur mieux n’était pas suffisant. Il DEVAIT s’en sortir. Il avait repris conscience, c’était déjà ça, mais il disait des choses de plus en plus absurdes, que je n’aimais pas croire cette fois.
« Si je pouvais revivre à nouveau, j’aimerai encore m’amuser avec toi…. »
Voilà ce qu’il murmura alors que je quittais sa chambre pour rentrer à la maison. Je n’y fis pas attention, au début.
Les jours, les semaines passèrent, et malheureusement l’état d’Ace ne s’arrangeait pas. A l’école, je passais mon temps à créer un cadeau pour mon grand-frère, pour l’aider à aller mieux. Je confectionnais une petite peluche de chat, que je recouvris de roses rouges que je peignis en bleu. J’étais si heureuse de mon cadeau, j’était sûre qu’Ace allait l’adorer. Quand je sortis de l’école, j’allais tout de suite à l’hôpital. Chambre 215. Vide. Ace n’était pas là ? Ca voulait dire qu’il était rentré à la maison ? Je sentais un sentiment de joie et d’excitation m’envahir au fond de ma poitrine. Je pensai à tout ce qu’on allait enfin pouvoir refaire ensemble, et je rentrai alors avec un sourire gravé sur les lèvres.

Quand je rentrais, je vis ma mère assise sur un des fauteuils, face à la fenêtre et dos à moi. Impatiente, je lui demandai: « Maman, où est Ace ? » Sans parler, elle leva son doigt et désigna l‘étage supérieur. En souriant, je la remerciai « Dans sa chambre ? D’accord, merci maman ! ». Je montai les escaliers 4 à 4, et ouvrit en riant la porte de la chambre d’Ace. Vide. Personne. J’allais alors regarder dans ma chambre, il n’y était pas non plus. Personne dans la salle de bain, ni dans la chambre de ma mère. Je redescendit, un peu déçue, mon cadeau bien serrée contre moi, puis retourna voir ma mère. « Maman, où est Ace ? » Elle re-leva le doigt, puis tourna dans son fauteuil. Je vis alors ses yeux rouges et bouffis, ainsi que les larmes qui roulaient sur ses joues. Je compris alors que ce n’était pas l’étage supérieur qu’elle désignait…Mais le ciel.

Je me tus.
Au fond de moi, le monde s’écroulait. Mon monde. Ace. Pourquoi le temps ne s’arrêtait pas ? Pourquoi les oiseaux continuaient de chanter ? Pourquoi le soleil continuait de briller ? Pourquoi je continuai de respirer ? Je ne saurai pas dire pourquoi. Ace était mort. C’était impossible, tout simplement impossible. Je ne pleurai même pas. Je serrai juste la petite peluche fleurie de plus en plus fort contre ma poitrine. Ma mère, voyant que je ne pleurai pas, s’énerva à nouveau. Elle se leva, en hurlant des insultes à tout va, puis désigna la peluche que je tenais fort contre moi. Elle me demanda ce que c’était. Je ne pouvais plus parler. Elle me l’arracha des bras et la déchiqueta.

Spoiler:

Une par une, les pétales d’un bleu éclatant, joyeux et chaleureux tombaient.
Arrachées par une colère incontrôlable.
C’était comme si je regardais Ace mourir une seconde fois.

Lorsqu’elle eut arraché toutes les pétales, elle jeta la peluche à terre et sortit. Je restai un moment là, debout, sans rien dire, le regard vide posé sur les pétales au sol. Finalement, une larme coula sur ma joue, suivie par des milliers d’autres, toutes ayant une saveur différente. Une larme sentait le souvenir d’Ace et moi sur la balançoire du jardin, l’autre sentait le sourire d’Ace, une autre sentait son rire…Et elles tombaient toutes sur les pétales que je rassemblaient précipitamment et serrait contre mon cœur dans une longue plainte.

Spoiler:

Quelques années plus tard, ma mère sombra lentement dans une folie indescriptible. Si bien qu’elle fut dénoncée par un voisin et emmenée dans un hôpital psychiatrique. Quand à moi, je fus confiée à ma marraine, que je n’avais jamais rencontrée. Elle semblait gentille, mais je voyais bien qu’elle aussi croyait que j’étais la cause des problèmes du monde. Elle pensait que c’était de ma faute si Ace était mort, et que c’était de ma faute si ma mère était en asile. Mais elle ne me l’à jamais dit en face, bien sur, elle continuait jour après jour à jouer son jeu d’hypocrite. D’ailleurs, dans un sens elle n’avait pas tort: Si j’avais dissuadé Ace de poursuivre ce chat, il serait toujours parmi nous à l’heure qu’il est. Je n’avais toujours pas pardonné la mort de m’avoir pris mon grand-frère. Je voulais la défier, lui reprendre mon frère, mais je ne savais pas comment.

Un jour, alors que je faisait les courses pour ma marraine au centre commercial, je vis une démonstration d’un nouveau robot qu’ils commercialisaient depuis peu. C’est alors que la vérité me frappa en plein visage: Voilà ma revanche sur la mort. La robotique, ou donner la « vie » à des objets. Le fait de donner la vie, c’est un défi lancé à la mort, pas vrai ?

C’est comme cela que je me passionnas pour la robotique et leur programmation. Je me découvris alors un talent dans ce domaine, que les autres appelait « un génie de la robotique ». Il était sur que peu de jeunes de mon âge, c’est-à-dire 14 ans partageaient ma passion. Mais j’étais heureuse et déterminée.
Je programmais robots en robots, de plus en plus perfectionnés et avec de plus en plus de fonctions. J’appris beaucoup au fil des années. Finalement, lorsque je me sentis enfin prête, je me lanças dans mon plus grand projet.
Je pris une de mes peluches de lapin de mon enfance. Il était d’une couleur rouge clair, rosé, affublé d’un énorme nœud jaune. Il avait aussi un cache-œil sur son œil droit, et le gauche était d’une couleur bleue. Je le décousus, retira une grande partie du rembourrage à l’intérieur , y installa une unité de calcul programmable ainsi qu’un moteur, brancha l’unité à un ordinateur et me mit au travail.
Je passa 2 ans sur sa programmation. Un matin, lorsque je pensais avoir fini, je me mis à le tester. « Bonjour, Ace . » dis-je. La tête du lapin se leva et une petite voix mi-enfantine, mi-robotique, me répondit « Bonjour, Trahison . » . J’avais réussi à programmer le lapin afin qu’il reproduise les habitudes d’un humain, et qu’il soit à peu près capable de tenir une conversation. J’avais repris les phrases fétiches de mon frère afin qu’il puisse les redire. J’avais réussi. Finalement, mon « génie » de la robotique m’avait servi à quelque chose. J’avais pris ma revanche.

Spoiler:

Tout allait soudain mieux, depuis que j’avais le petit Ace à mes côtés. Jusqu’à ce qu’un jour, ma tante et moi nous disputons, violemment. Des pots de fleurs volèrent, des tableaux tombèrent, et la porte claqua. Je m’en allais de cette maison. Je ne savais même pas où aller, à vrai dire. J’avais de l’argent de poche, je pourrai me payer un hôtel pour quelques temps, mais après ? Je marchais lentement dans la rue, pour permettre à Ace de me suivre sans trop le distancer. Alors que nous traversions un pont, je me retournai pour voir Ace. Il avait perdu son ruban. « Ace. Où est ton ruban ? » Il ne sut pas me répondre et gigota machinalement, comme s’il riait. Je regarda alors par-dessus le bord du pont. Je vis le petit ruban jaune flotter sur l’eau. Je voulus alors le récupérer, et je me penchai au dessus du pont. Seulement, une passant me donna un coup de coude involontairement, et je perdis mon équilibre.

Juste avant de tomber, quelqu’un me retint. Je me retournai. Pendant une seconde, je cru voir Ace, le vrai, en face de moi. Mais évidemment que ce n’était pas lui. Ace ne fumait pas. Je fis alors la connaissance de l’homme qui m’avait évitée une chute, du nom de Logan Conor. Il me prit alors sous son aile, et j’étais bizarrement heureuse de quitter ma vieille amie, la solitude.

Logan et moi changions souvent d’appartements, et il avait insisté pour me payer mes études de robotiques. Je remarquai souvent son absence, le soir, et dans ses moments là, je ne pouvais pas dormir, alors j’en profitais pour modifier et améliorer Ace. Quand il rentrait, je me retrouvais souvent endormie sur mon travail. Je n’avais aucune idée de ce qu’il pouvait bien aller faire, le soir.

Puis, un jour, sur ma route vers l’université, je m’arrêtai devant un kiosque à journaux. Le gros titre sur tout les journaux était le même « Black Fox ». J’achetai un journal, curieuse de savoir qui était ce Black Fox qui défrayait la chronique. Il s’agissait d’un voleur qui volerait de plus en plus de banques et de maisons récemment. Personne n’aurait encore découvert son identité. J’oubliai rapidement cette histoire et reprit mon train train quotidien.
Un soir, j’étais restée plus tard à l’université afin d’utiliser un des ordinateurs pour Ace, et il faisait nuit lorsque je rentrai. En traversant la rue, j’entendis un son déchirant d’alarme. Je tournais la tête et vit les lumières de la banque allumées. La curiosité l’emporta sur la raison, et j’allai voir ce qu’il s’y passait. Quelle ne fut pas ma surprise quand je ne vis pas plusieurs policiers armés massés autour d’un voleur…Massés autour de Logan. Tout les rouages de mon cerveaux se mirent à tourner plus vite. Black Fox. Logan. Ses absences le soir. Le fait qu’il puisse me payer ce que je veux. Le fait qu’on doit souvent changer d’appartement. Et maintenant, il se trouvait dans une impasse. Je ne voulais pas qu’il se fasse attraper, jamais ! Je sortis Ace de mon sac, tremblante « B-Bonjour Ace… ». Il leva la tête et s’actionna. Je lui demandai d’entrer dans la banque. C’Est-ce qu’il fit. Il rentra tout doucement, mécaniquement. Je lui chuchotai alors « Danse et chante. » Il se mit alors à bouger son petit corps frénétiquement en chantonnant une chanson que le vrai Ace chantait pour me faire rire, quand j’était petite:
« Toreadooor, tes fesses sont pas en oooooor ♪ »
Tout les policiers se retournèrent sur Ace. Je vis alors Logan en profiter pour s’enfuir. Lorsque les policiers se rendirent compte que le voleur leur avait filé entre les doigts, je rappelai Ace qui sortit de la banque discrètement. Je lui chuchotai « Bonne nuit, Ace. », il se désactiva, je le pris dans mes bras et m’enfuit en courant.

Je ne dis rien à Logan sur ce que j’avais vu ce soir là. Inutile. Seulement, j’avais décidé de l’aider discrètement dans ses affaires, pour lui rajouter quelques pièces à son butin. Ace m’aidait beaucoup pour cela en diversion, même si en général je ne cambriolai les caisses que des marchands de journaux et d’épiceries, et parfois je sortais discrètement « Black Fox » de situations difficiles. Faire cela me donnait l’impression de me rapprocher de Logan. J’espérait juste qu’il ne découvrirait jamais que je cambriolais moi aussi, certes à plus petite dose, mais un crime reste un crime…

Plus
Précisions sur Ace:
Ace est équipé d'un détecteur de mouvement, ce qui lui permet de dévier des personnes, mais ce qui ne l'empêche pas de se prendre des meubles...
Il est aussi équipé d'un système de reconnaissance vocale, lui permettant de reconnaître la voix de Trahison, et d’exécuter plusieurs fonctions si elles sont simples et bien articulées, telles que de s'assoir, s'arrêter,chanter, danser... Il peut aussi répondre à certaines phrases du quotidien, et lorsqu'il ne comprend pas se met à rire silencieusement, seulement en gigotant.
Il se déplace à 1.5 km/h mais est capable de courir à allure modérée, soit 5 km/h. Certes, il n'à pas encore la fonction de monter des escaliers.
Il n'y a qu'une seule façon de l'activer, comme il n'y à qu'une seule façon de le désactiver. Pour l'activer, il suffit de lui dire lentement et clairement "Bonjour, Ace.", de même pour le désactiver, il faut dire "Bonne nuit, Ace." Trahison à choisit cette solution pas toujours facile pour ne pas prendre le risque de le voir s'activer s'il tombe entre les mains de quelqu'un d'autre qui, logiquement, cherchera un bouton ON/OFF. La voix d'Ace est celle de Trahison qu'elle à modifiée.

Derrière l'écran

Surnom : Hum, j'ai pas vraiment de surnoms, appelez moi Tratra !
Fréquence de connexion : Je passe un peu tout les jours, en général.
Découverte du forum : Logan me l'a montré :3
Niveau de jeux de rôle : Assez bien, je dirai.
Autre : J'aime les cookies. *Tout le monde s'en fout 8D*

Up, fiche finie !

Bienvenue ! =D

Je n'ai pas encore lu toute ta fiche mais presque en totalité, je me dépêche de te faire noter quelques trucs parce que je dois partir mais dès que je reviens je terminerai tout.

J'aimerai en savoir un peu plus à propos de Ace : les technologies présentes ne permettent pas de faire des robots très développés de toute évidence, alors est-ce qu'on pourrait avoir plus de précisions ? Un robot présentement ne peut pas avoir un comportement humain, alors je me demandais comment il était précisément programmé, si tu peux expliquer un peu.

J'allais dire 14 ans c'est jeune pour être un génie, mais c'est vrai qu'il n'y a pas d'âge. ^^" Attention néanmoins ce serait pas mal de définir des limites comme par exemple que le robot ait éventuellement quelques défaillances, quelques défauts. (Je n'en ai pas vu dans ce que j'ai lu pour le moment, après je sais pas...)

Attention aussi à l'histoire qui comporte beaucoup de dialogues, même si ce n'est pas encore RP il faut essayer d'éviter d'alourdir avec des dialogues, ça passe pour un premier personnage mais si tu viens à en faire d'autre fais-y très attention pour ne pas te retrouver avec une règle enfreinte.

Pour le moment c'est tout, j'attend de voir les précisions à propos de Ace et d'avoir lu le reste de ta fiche, bonne continuation !

J'ai rajouté des précisions sur Ace dans le "Plus" ^^

Me revoilà ! =D

Désolée, je suis d'abord allée lire la fiche de Shizuo parce que j'avais remarqué quelques erreurs, mais ta fiche est tout à fait correcte maintenant. ^^ Une petite modification néanmoins : je crois que 10km/h c'est un peu rapide, puisque c'est la vitesse de course normale d'une personne de taille normale. Je crois que la machine ne devrait pas aller plus rapidement que la marche, soit environ 5km/h...

Une fois ceci modifié tu peux considéré que tu es validée, alors tu pourras commencer à jouer dès que tu auras modifié, je me chargerai de te mettre dans ton groupe et avec ton rang après. ^^

Héhé, maintenant que tu le dis c'est vrai que c'est pas très logique ! ^^'
Voilà, modifié, merci ! ~

Tout est bon alors, je t'arranges tout ça tout de suite. ^^ *chance, j'étais là*

Bon jeu ! =D